Les 8 réalités transformatives du Design Humain

Mon Expérimentation me transporte littéralement dans un autre paradigme.

Je l’écris souvent : il s’agit de laisser la tête raconter ce qu’elle raconte sans pour autant le croire, et encore moins lui donner du crédit pour nos prises de décisions.

Plus je plonge dans les documents et dans l’expérience du Design Humain, plus je marie mon état d’esprit vers une forme de réalité… pas toujours confortable pour le mental, certes, mais que je sens plus apaisée au fond de moi.



Voici ce qui a changé dans ma façon de voir la vie depuis que je baigne dans le Design Humain (fin de la quatrième année) :

1. Je sais que je ne sais pas.

Et je sais que nous ne sommes pas conçu·e·s pour savoir ce qu’il va advenir ; que nous avons à œuvrer avec l’incertitude et que c’est ainsi. Je me surprends parfois à être très détendue avec cela – ça dépend des thèmes, je dois admettre.

Les conséquences ? Lorsque je suis en paix avec l’incertitude, je perds moins mon temps à dialoguer avec mon mental qui tente de me faire flipper sur des choses liées à l’impermanence de la vie, le jugement de valeur, l’argent, etc. Je n’avais plus d’énergie pour Iwä Consultation ces trois derniers mois et je vois que celle-ci revient avec un renouveau d’inspiration. Des vagues et du mouvement. J’avance vers ce que je ne connais pas tout à fait et me souviens que la vie est surtout dans le présent.

2. Je reviens au présent

Le mental s’occupe comme il peut ! Et il a plein d’idées pour cela ! J’ignore si tu as déjà observé le tien et repéré des tendances. Le mien adore se préoccuper de la pérennité et de ma survie pour le futur.

Lorsqu’il le fait et que cela génère un peu d’anxiété en moi, je tente de revenir au présent : Est-ce qu’au présent, ici et maintenant, dans les faits, tout est OK ? La réponse est généralement positive et, dans le meilleur des cas, le monologue mental cesse.


3. Rien n’est vrai dans l’instant présent

Je SAIS, c’est contradictoire avec le paragraphe précédent MAIS je parle ici du spectre émotionnel.

Dans le cas de l’Autorité Émotionnelle (qui concerne environ la moitié d’entre nous), rien n’est tout à fait à prendre au pied de la lettre dans le moment présent. Pour ma part, je suis rarement tout à fait neutre, et cela peut m’être extrêmement difficile de savoir exactement lorsque je le suis…

En effet, un être dont l’Autorité est émotionnelle est quasiment toujours bercé, influencé par tout un tas d’émotions, et la spontanéité n’est pas sa meilleure amie : peut-être qu’après une nuit de sommeil, l’idée de la veille sera déjà obsolète, ou au contraire, que celle-ci aura gagné en maturité.

Apprendre à attendre, ça fait du bien ! Mais souvent… ça demande vraiment à revenir au Point 1 : Se rendre à l’aise avec l’incertitude (même professionnelle, hum hum)...


4. Je n’ai pas de problème

J’apprends à considérer que je n’ai pas de problème !!! Cela semble fou, n’est-ce pas ? Le mental passe sa vie entière à s’attarder sur des choses dont il nous raconte que ce sont des problèmes et qu’il va trouver la solution parfaite pour les solutionner ! Et qu’il sera trop trop fier de lui après. As-tu déjà remarqué ça ? Une situation inconfortable, une pression ressentie ici ou là, par exemple, et il nous suggère de nous en débarrasser, de la fuir, la modifier ou de la quitter. Hors, nous débarrasser d’un malaise n’est pas toujours la solution adéquate, et souvent… il n’y a pas de problème mais c’est le mental qui a décrété qu’il y en avait un. Et donc, souvent, les solutions proposées seront bien évidemment mentales, et le mental ne sait pas ce que nous sommes censé·e·s faire car il n’a pas tous les paramètres. Certes, il est extrêmement persévérant dans ce rôle de vouloir gérer nos vies, mais il n’est pas du tout compétent pour cela.

Lorsqu’il s’agit d’une pression ressentie, la solution est souvent de l’observer et de la laisser passer, SANS agir dessus. C’est un sacré exercice de concentration je trouve ! Si c’est trop difficile, tu peux toujours observer ton corps agir sous la pression mentale et regarder ce qui se passe. Cela nourrira ta conscience, et c’est tout le propos de l’Expérimentation, de l’existence du Design Humain.


5. Repérer les dialogues mentaux

Parfois je m’amuse à repérer quand quelqu’un·e s’exprime avec son mental. Ou quand c’est moi qui essaie de négocier une situation avec mon mental. Et punaise, ça arrive très souvent ! Ne serait-ce que de prendre une décision en pesant le pour et le contre, en entrevoyant les avantages et les inconvénients, en calculant des choses selon ce qu’on croit savoir, ou en imaginant des stratégies quelconques pour atteindre un but précis : C’EST un processus mental, torturé, tordu, non correct, détourné. Et ce n’est pas si grave, c’est juste un petit piège pour nous détourner de nos Stratégie et Autorité respectives, et nous n’avons rien d’autre à faire que de l’observer. ;-)

6. Faire la paix avec ce mental

Le mental prend un peu cher dans cet article mais j’apprends à réellement cesser de culpabiliser quand il tourne en boucle : il croit que sa mission est de gérer ma vie mais l’évolution humaine fait que ce n’est plus le cas désormais. Mais faut lui laisser le temps de faire sa mise à jour. Ce qui m’apaise est de comprendre que je ne peux rien contre le dialogue mental, et que tout ce que je peux éventuellement tenter de faire est, cependant, de ne pas agir sous sa pression. L’observer et attendre, c’est tout. Cela paraît peu mais c’est hyper-mutatif ! Je le laisse raconter mais n’agis pas en fonction de ses dires (lorsque ce qu’il me raconte est conscient, et quand je peux !). Alors parfois je reste lonnnngtemps sur mon canapé à attendre que ce soit simplement mon corps qui prenne le dessus.



7. Bannir la préoccupation de gagner de l’argent

J’apprends, là aussi. Parfois c’est plus simple que d’autres fois. Le Design Humain nous enseigne que nous ne sommes tout simplement PAS conçu.e.s pour nous préoccuper de notre survie, et encore moins de notre porte-monnaie. Notre seule préoccupation devrait être de suivre nos Stratégie et Autorité, qui nous mèneront exactement là où nous sommes censé·e·s être selon notre Mandala. Apparemment, elles seraient même livrées d’office avec l’assurance survie intégrée ! Ce sont elles qui ont les vraies solutions (même si, encore une fois, ce ne seront pas les solutions les plus confortables, agréables et source d’une énorme fierté pour notre mental). La préoccupation vient du mental et le mental NE-SAIT-PAS ce qui est le mieux pour nous !

Cela m’apaise énormément de me rappeler que les allées et venues de l’argent ne sont pas de mon ressort personnel. Nous n’avons pas tous les paramètres.


Tu as dû le comprendre lors de cette lecture : l’idée très véhiculée de se fixer des objectifs et de tout réaliser afin de les atteindre, de réunir tous les critères que nous aimerions réunir afin de tendre vers la vie dont nous rêvons, tout cela vient du mental et le mental ne sait pas ce qui est le mieux pour nous. Vraiment, il ne sait pas…


Iwä Consultation

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